Définition : toute paroi verticale séparative de volumes et non porteuse.
Caractéristiques : épaisseur, constituants, isolation acoustique, opacité ou non.
Classification :
1) pleines ou en maçonnerie (exemples : en éléments préfabriqués à enduire - briques ou bbm/parpaings - en carreaux de plâtre).
Précautions de mise en oeuvre : pour le calcul de la structure (plancher), il faudra tenir compte en phase conception d'une charge permanente définie en daN (ou kN)/m2.
Pour compenser les déformations possibles, on place une semelle en matériaux souple (exemple : phaltex). Pour les grandes longueurs, il faut prévoir des raidisseurs (verticaux et horizontaux).
2) Sèches : ne nécessitent pas l'utilisation de liant (sauf pour les finitions). Le montage se fait "mécaniquement".
Quelques exemples :
- Cloison à parement rapporté sur une ossature en métal ou en bois "placostil" avec isolant éventuel à l'intérieur.
- Cloison à âme alvéolaire (lisse basse + lisse haute + clavettes de solidarisation).
- Cloison en panneaux de particules (bois).
Nota 1 : les 2 premières sont les plus répandues
Nota 2 : les cloisons dite de "doublage" sont en fait des éléments rapportés pour traiter l'isolation par l'intérieur d'un bâtiment. Des configurations partielles de type placostil sont possibles dans le cas d'un complément d'isolation (cas du béton cellulaire).
3) Les cloisons dites "mobiles" : les "panneaux" permettent essentiellement la séparation rapide de 2 espaces contigus. Réservées à un usage de bureaux.
Exemple : cloisons amovibles ou démontables.
