Concerne ici les menuiseries destinées à clore les ouvertures d'un bâtiment (à l'extérieur).
Les menuisieries extérieures sont des protections aux agressions humaines et climatiques : elles doivent être solides, étanches à l'eau et résistantes au vent.
Les bois (plus ou moins), le PVC (économique et performant) et l'aluminium (plutôt performant et assez "design") représentent les principaux matériaux utilisés à ce jour.
Des "combinaisons" sont possibles (exemple : bois "à l'intérieur" du bâtiment et aluminium à "l'extérieur" du bâtiment).
Le grand défaut du bois est la nécessité de l'entretien.
En terme de coût, ce n'est pas néanmoins forcément le plus cher, du moins par rapport au PVC, contrairement aux idées reçues : des entreprises des pays de l'Est sont "performantes" sur ce plan en fourniture et pose, évidemment à grande échelle (immeuble de logements par exemple).
Les points sensibles d'une menuiserie (extérieure) sont les calfeutrements (attention à l'étanchéité à l'air) et les sellements.
Chaque menuiserie (extérieure) a un classement AEV :
A = indice de perméabilité à l'air (limiter les déperditions thermiques)
E = indice d'étanchéité à l'eau (= assurer une rigidité suffisante sous les effets de la pluie et du vent)
V = indice de résistance au vent (= s'assurer une rigidité suffisante)
Il faut aussi tenir compte d'autres paramètres comme les critères d'exposition, la hauteur des menuiseries par rapport au sol.
Les évolutions concernent à la fois les profilés (en terme d'isolation thermique surtout) et le vitrage, du moins pour une fenêtre. Le verre doit en effet être suffisamment résistant, performant par rapport à la perte de chaleur et sur un plan affaiblissement acoustique mais aussi sur un plan qualitatif par rapport à la lumière.
Les autres évolutions concernent la domotique.