Le cadre est ici quelque peu restrictif car hors construction métallique (et bois) d'une part et réservé plutôt à des ouvrages où les structures sont courantes (béton armé, bbm/parpaings, briques, ...) = logement en nombre d'étages limité, bureaux pouvant +/- s'apparenter à des logements sur un plan structurel.
Cela n'exclut néanmoins pas une ossature "poteaux/poutres" en superstructure.
A partir des éléments du dossier, il s'agira de définir la nature des ouvrages élémentaires (exemple : planchers en béton armé avec ou sans prédalles, poutrelles + hourdis + dalle de compression, ...).
La seconde étape va consister à utiliser les données des plans architectes : ne conserver (ou dessiner en fonction des supports) que les murs et poteaux, voire les poutres déjà précisées (ce n'est pas toujours le cas) qui vous semblent faire partie de la structure.
Si vous avez un doute, mieux vaut conserver l'élément au départ.
Penser également à bien délimiter les zones de plancher (balcons surtout).
Les petites trémies (moins d'un m2 environ) pourront être négligées.
L'analyse des portées, en fonction des systèmes constructifs prévus pour les planchers, va permettre d'éliminer certains ouvrages élémentaires qui pourront donc être répertoriés dans les cloisons.
Cette analyse va aussi permettre de compléter la structure (bande noyée ou poutres ou linteau) du fait de la discontinuité des porteurs verticaux (murs/voiles, poteaux).
Cette démarche est suffisante si l'on considère un étage donné, mais ne tient pas compte du report de charges d'un niveau (au-dessus) sur l'autre (en-dessous).
Travailler avec des calques (virtuels si l'on utilise un outil informatisé pour dessiner) facilite l'analyse.
Les éléments porteurs type mur ou poteau qui "reposent" directement en partie courante d'un plancher devront être repris par des poutres, ce qui conduit souvent à une retombée (par rapport à la sous-face du plancher).
L'utilisation d'un "système" poutre-voile (="remontée" de la poutre dans le voile) est possible si d'une part le voile n'est pas discontinu en partie inférieure (ouvertures) et si le voile est également liaisonné avec d'autres porteurs à ses extrémités.
On peut néanmoins envisager dans certains cas un système de console, mais cela est loin d'être, systématique !
Suivant le principe évoqué précédemment, il est donc logique de partir du dernier étage pour arriver jusqu'aux fondations.
L'aspect esthétique peut avoir un impact non négligeable en superstructure (d'où le fait d'essayer d'éviter les retombées de poutres, à moins qu'un faux plafond le permette).
Pour les balcons, la solution console (qui a ses limites) facilite la démarche.
Autre point : il est préférable, du moins pour les porteurs verticaux en béton armé, d'éviter dans la mesure du possible les structures "complexes" en terme de forme = penser au coffrage !